Un délire de Robert Rodriguez et Ethan Maniquis
Synopsis : Ils ont cru
qu’il était un simple ouvrier, un bouc émissaire idéal pour porter le chapeau d’un assassinat politique. Ils ignoraient qu’il s’agissait de Machete, un ancien agent fédéral hors pair, une
légende…
Laissé pour mort après son affrontement avec le puissant baron de la drogue mexicain Torrez, Machete s’est réfugié au Texas, où il cherche à oublier son passé. L’assassinat d’un sénateur et un
coup monté font de lui l’homme le plus recherché du pays.
Cette fois, Machete est bien décidé à se laver de ces accusations et à dénoncer une corruption rampante et tentaculaire. Mais il va trouver sur sa route Booth, un homme d’affaires prêt à tout
entouré d’innombrables tueurs à sa solde ; Von, à la tête de sa petite armée personnelle, et Sartana, une employée des services d’immigration prise entre le respect de la loi et son désir de
faire ce qui est juste.
Pour l’aider, Machete va faire appel à Luz, la belle au cœur de révolutionnaire, et au Padre, un prêtre aussi doué pour les bénédictions que dans le maniement des armes à feu. Se frayant un
chemin à coups de rafales, de sang et de cœurs brisés, Machete cherche à la fois la vengeance et la rédemption…
On ne le présente plus le seigneur Robert Rodriguez (DESPERADOS, SIN CITY...), qui à travers sa boîte de production TROUBLEMAKER impose sa vision nostalgique du film d'action des années 60 avec
la même recette : sexe, drogue, argent et beaucoup de violence. Ce MACHETE qui à l'origine n'était qu'une bande annonce de son film GRINDHOUSE : PLANET TERROR, a droit à son spin off (un film
entier consacré à un personnage secondaire d'un autre film à succès). On ne va s'en plaindre surtout si on partage l'humeur second degré de Rodriguez/Tarantino.
Notre avis : Force est de constater que Rodriguez est devenu le leader de la série B old school à la sauce méxicaine. Et il réussit encore une fois son casting en hommage aux grands noms des
films d'action : Don Johnson, De Niro, Steven Seagal (énorme). Et malgré un scénario passe partout, on s'amuse bien à voir ce déluge d'hémoglobine et des scènes d'action aussi explosives, à
condition de ne pas prendre au sérieux. Danny Trejo qui débute ici dans un rôle principal a du mal à se tailler un personnage face aux géants qu'il affronte mais peu importe, on est dans un
cinéma popcorn où ça part dans tous les sens et c'est bien assumé. La fin s'emballe et finit comme un cheveux sur la soupe et puis la manière dont meurt Seagal est un gâchi. Mais on en redemande
et la suite est déjà en préparation.