Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 09:36

dsk.jpg

 

"Chassez le naturel, il revient au galop" c'est un peu ce que l'on peut lire quand on creuse dans le passé de DSK. Avons nous à faire avec un économiste victime d'un complot ? ou à un sex addict ? Son passé est pour le moins troublant et jouera certainement contre lui pour la suite.

POLÉMIQUE - Dominique Strauss-Kahn a déjà connu quelques turbulences pour ses relations avec les femmes...

«Un séducteur avéré, c’est une évidence, par contre il n’a pas le profil d’un violeur». C’est le jugement dimanche du journaliste Michel Taubman, qui a publié la semaine dernière une biographie autorisée du patron du FMI, Le Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn.

Pourtant c’est bien de viol que l’accuse l’employée du Sofitel de New York, des accusations que DSK nie totalement.

Photos et rumeurs

Charmeur, séducteur, coureur... DSK et les femmes, c’est LE point faible de celui qui était présenté comme le favori des sondages, reconnaissait son entourage. Dans Sexus Politicus, un livre consacré aux mœurs des élus publié en 2006, il n’était pas compliqué de comprendre que cet homme politique - non cité - qui passait son temps dans les clubs échangistes était Dominique Strauss-Kahn.

Dans le livre Hold-uPS, arnaques et trahisons, Frédéric Lefebvre, alors porte-parole de l’UMP, se réjouissait d’avance d’avoir en sa possessions des images sensibles sur DSK, des photos de ses infidélités. «Il ne tiendrait pas une semaine. On a des photos, elles existent! On les fera circuler, ça ne plaira pas aux Français!», explique en 2006 celui qui était alors chef de cabinet de Sarkozy à l’UMP aux auteurs du livre. Des propos qu’il a démenti lors de la sortie du livre en 2009. Dans ce même livre, le socialiste Manuel Valls reconnaissait que l’ex-ministre des Finances «peut exploser en plein vol avec les histoires de femmes».

«Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement»

Bref, «le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France)», avait pointé le journaliste Jean Quatremer sur son blog en juillet 2007, juste avant sa nomination au FMI. «Or, le FMI est une institution internationale où les mœurs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c’est la curée médiatique», expliquait-il avec une certaine science de la prévision en juillet 2007.

Car en 2008, DSK a bien failli devoir quitter le FMI pour une affaire de mœurs. Il a eu une relation intime avec une subalterne hongroise, Piroska Nagy. L’affaire éclate a à l’automne, le FMI ouvre une enquête. Finalement l’institution retiendra que l’économiste hongroise était consentante et qu’il n’y a pas eu d’abus de pouvoir mais une «erreur de jugement». Sauf que dans une lettre aux enquêteurs, la jeune femme écrit: «M. Strauss-Kahn a abusé de sa position pour entrer en relation avec moi. J'avais le sentiment que j'étais perdante si j'acceptais, et perdante si je refusais. Je crains que cet homme [DSK] n'ait un problème qui, peut-être, le rend peu apte à diriger une organisation où travailleraient des femmes».

«Dominique était encore plus dragué que dragueur»

L’année précédente, en 2007, une jeune femme, romancière et journaliste, Tristane Banon, avait raconté sur le plateau de 93, Faubourg Saint-Honoré, dans un silence glacial, comment DSK (son nom avait été « bipé» à l’époque pour qu’il ne soit pas reconnu) avait tenté de la violer en 2002. La jeune femme, fille d’une élue socialiste, devait l’interroger pour son un livre sur les grandes erreurs, et l’ex-ministre des Finances lui avait donné rendez-vous dans «un appartement vide, avec un magnétoscope, une télé, un lit au fond, des poutres apparentes, très beau». Pendant l’interview, il «a voulu que je lui tienne la main pour répondre, puis le bras... On a fini par se battre, on s'est battu au sol, j'ai donné des coups de pied, il a dégraffé mon soutien-gorge, il a essayé d'enlever mon jean. (...) Quand on se battait, j'ai dit le mot «viol» pour lui faire peur, ça ne lui a pas fait peur», a-t-elle expliqué. Au final, elle n’a pas porté plainte car «je ne voulais être jusqu'à la fin de mes jours la fille qui a eu un problème avec» DSK. «Je suis allée voir un avocat expert en la matière, il avait une pile de dossiers à son sujet», a-t-elle également précisé. Sa mère, Anne Mansouret, par ailleurs candidate aux primaires, a dit dimanche regretter avoir poussé sa fille à ne pas porter plainte.

Dans la biographie publiée la semaine dernière par le journaliste Michel Taubman, il y a un chapitre «Trompettes de la rumeur» destiné à démonter les bruits qui courent autour de DSK. Une proche collaboratrice de DSK, Valérie Bensaïd, est citée: «Dominique était encore plus dragué que dragueur. C'était inimaginable!», explique-t-elle. «En réalité, on peut parler de harcèlement sexuel. Mais Dominique en était la victime!», expliquait-elle. Des propos qui résonnent étrangement ce dimanche.


Source

Partager cet article
Repost0

commentaires